Voici une liste des vitamines nécessaires pour un bon développement et un bon maintient de la santé générale de vos rats :
Vitamine A (rétinol, caroténoïdes) : L’une des vitamines les plus polyvalentes, collaborant à plusieurs fonctions de l’organisme. Entre autres, elle contribue à la croissance des os et des dents et protège contre les infections. De plus, elle joue un rôle antioxydant et est notamment connue pour jouer un rôle essentiel dans la vision, dans le processus de développement embryonnaire, dans la régulation du système immunitaire pour la défense de l’organisme, dans la croissance des cellules, ainsi que dans le renouvellement de certains tissus comme la peau ou la muqueuse intestinale.
Vitamine B1 (thiamine) : Joue un rôle majeur dans la production d’énergie et la transmission de l’influx nerveux. Une fois assimilée, la thiamine est transformée dans le foie en pyrophosphate de thiamine (TPP), qui est la forme active de la vitamine B1. Le TPP est essentiel à l’activité de plusieurs enzymes. Il permet notamment la production d’énergie à partir des glucides (sucres). La vitamine B1 est indispensable au bon fonctionnement du cerveau et de l’ensemble du système nerveux, qui utilisent essentiellement des glucides en guise de carburant.
Vitamine B2 (riboflavine) : Essentielle à la production d’énergie. Elle joue aussi un rôle indirect d'antioxydant. Elle est impliquée dans la production de kératine, une protéine indispensable au bon état des poils, des griffes et de la peau. Certains chercheurs ont envisagé un intérêt de la vitamine B2 pour la prévention des cancers : du fait de son rôle dans la défense anti-oxydante, elle pourrait éviter l’endommagement de l’ADN par des composés carcinogènes.
Vitamine B3 (niacine, ex-vitamine PP) : Sous ces formes, elle participe à la production d’énergie au sein des cellules, à la fabrication de différents lipides et de leurs dérivés : sels biliaires (indispensables pour bien digérer les graisses), hormones stéroïdes (corticoïdes, œstrogènes, testostérone…). Elle permet de fabriquer des hormones et des messagers chimiques du cerveau. Elle permet aussi de réparer l’ADN dans le cas où il est endommagé.
Elle intervient dans le fonctionnement du système nerveux. Une carence en vitamine B3 peut résulter en pellagre, une maladie caractérisée par des lésions eczémateuses de la peau, une inflammation des muqueuses, des troubles digestifs et de la démence à un stade avancé.
Vitamine B5 (acide pantothénique) : Elle est essentielle à la croissance des tissus et contribue ainsi au processus de cicatrisation de la peau et à la pousse des poils. Elle est utile au bon fonctionnement intellectuel. Constitutive du coenzyme A, la vitamine B5 est impliquée dans le métabolisme (stockage, mobilisation…) des glucides (sucres), des lipides(graisses) et des acides aminés (constituants des protéines). Elle participe à la synthèse de certaines hormones : cortisol, aldostérone, adrénaline... Expérimentalement, la carence en vitamine B5 se traduit par une faiblesse musculaire, de la fatigue, des douleurs et des brûlures des extrémités, des douleurs gastro-intestinales.
Vitamine B6 (pyridoxine) : Il existe six formes de vitamine B6. Elle intervient dans le métabolisme de l’ensemble des acides aminés (les constituants des protéines). Elle permet la transformation du tryptophane (acide aminé) en vitamine B3. Elle est essentielle à la production de divers neuromédiateurs ou hormones : sérotonine, dopamine, adrénaline, noradrénaline. Elle participe au renouvellement des globules rouges et au fonctionnement du système immunitaire. Les rats qui souffrent d'infections respiratoires pourraient avoir besoins d'avantage de suppléments en Vitamine B6.
Vitamine B8 (biotine) : Sous cette forme, elle participe au métabolisme des protéines et de certains acides aminés (constituants des protéines), des lipides et des glucides. Elle est impliquée dans la néoglucogenèse, production de sucre par le foie (qui a lieu pendant les périodes de jeûne, par exemple pendant qu'ils dorment pour plusieurs heures de suite). Elle intervient dans le fonctionnement du système nerveux et le renouvellement des cellules de la peau et des poils. Elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire.
Vitamine B9 (folate ou acide folique) : Aide à subvenir aux besoins en protéines et à synthétiser des messagers chimiques du cerveau et des acides nucléiques pour l’ADN et l’ARN. Elle permet le recyclage d’une substance toxique, l’homocystéine, qui peut s’accumuler dans le cerveau et les artères. Elle participe à la prévention des cancers. Intervient dans le métabolisme des acides aminés (constituants des protéines). Elle est particulièrement importante pour les cellules à renouvellement rapide : globules rouges, globules blancs (impliquées dans les défenses immunitaires), cellules intestinales, cellules de la peau… Très importante chez les femelles gestantes pour l’expansion du volume sanguin, tout comme le développement du système nerveux du fœtus.
Vitamine C (acide ascorbique) : Un antioxydant qui nous protège des dégâts de l’oxygène, directement et indirectement en régénérant un autre antioxydant, la vitamine E. Elle renforce la peau, les tissus et les os en stimulant la synthèse de collagène. Elle soutient l’activité du cerveau en l’aidant à fabriquer plusieurs messagers chimiques dont la noradrénaline. Elle favorise l’absorption du fer mais aide à se débarrasser des métaux toxiques comme le plomb. Elle intervient dans la synthèse de la carnitine, qui aide à brûler les graisses pour fournir de l’énergie. Elle joue un rôle dans le métabolisme du cholestérol et la synthèse des acides biliaires. Elle est essentielle aux défenses immunitaires, intervenant dans le renouvellement et le fonctionnement de certains globules blancs. Elle est particulièrement concentrée dans ces cellules.
Vitamine D (ergocalciférol, cholécalciférol) : La vitamine D intervient dans le l'absorption du calcium et du phosphore. Elle joue un rôle essentiel dans la minéralisation des os. Elle est connue depuis longtemps pour son effet protecteur du tissu osseux à tout âge : chez les jeunes rats, elle est indispensable à la croissance osseuse (dite anti-rachitisme) et chez le rat sénior, elle contribue à la prévention de l’ostéoporose. Elle agit notamment en augmentant l’assimilation intestinale du calcium et sa fixation sur le squelette, accroissant ou au moins préservant la densité minérale osseuse. Elle est essentielle au bon fonctionnement musculaire, favorisant la contraction ainsi que le renouvellement des fibres musculaires. Elle apparaît protectrice des neurones, participant à la prévention du déclin des facultés intellectuelles avec l’avancée en âge. En améliorant la sensibilité à l’insuline (et ainsi en diminuant les phénomènes inflammatoires et le risque d’hypertension artérielle), elle pourrait contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires. Puisque l'un de ses rôles est de veiller au bon fonctionnement du système immunitaire, elle pourrait aider à prévenir certain types de cancers ainsi que les infections respiratoires plus fréquentes.
Vitamine E (tocophérols, tocotriénols) : Protège de l’oxydation et des corps gras de l’organisme (membranes cellulaires, cholestérol…) et aide à prévenir contre les maladies cardiovasculaires. Elle possède aussi des propriétés anti-inflammatoires et contribue à la prévention de l’athérosclérose. Il existe 8 formes de vitamine E. Elle semble limiter la baisse des défenses immunitaires chez les rats plus âgés.
Vitamine K : La vitamine K est connue depuis longtemps pour son rôle dans la coagulation du sang : elle permet d’activer plusieurs facteurs de la coagulation et ainsi d’éviter les hémorragies. Les chercheurs ont découvert depuis peu qu’elle est essentielle à la santé des os, facilitant l’action de l’ostéocalcine, une protéine impliquée dans la calcification osseuse. Elle serait indispensable à la croissance osseuse des jeunes rats tout comme à la prévention de l’ostéoporose chez les rats plus âgés.